Je me promenais tranquillement dans la forêt, les alentours étaient recouvert de neige, ce qui m’offrait un très beau paysage, de personne n’avait marché dans la neige ce qui la rendait encore plus belle ; pourtant à certains endroit on trouvait de petites traces de pas laissant deviner la présence de petit écureuil, souris, mulot ou autres rongeur assez téméraire qui c’était aventurer dans l’immensité blanche.
La forêt était calme, rien ne venait perturber la douceur de cette fin d’après - midi, ou du moins c’est ce que je croyais car bientôt un hennissement puissant fendit le silence. Ce n’était pas un cri de détresse, mais simplement un hennissement puissant comme un cheval prévient un de ses semblables de sa présence. Au début je pensais que c’était juste un cavalier qui devait se promenait avec sa monture, quand soudain les paroles de certains de mes confrères retentirent dans ma tête : des rumeurs disaient que des chevaux sauvages avaient fait leur apparition sur les terres de thp. Peux - être était - ce un de ces chevaux que j’avais entendu, avec un peu de chance oui, mais je n’espérais pas trop croiser l’équidé…
C’est donc sans trop me poser de question que je repris ma marche tranquille, quand soudain un second hennissement retentit, mais cette fois - ci bien plus fort, plus près, l’animal ne devait pas être bien loin. Le croiser serait pour moi une chance dont je pourrais me vanter auprès des autres cavalier, et imaginez aussi que je puisse le toucher, ou qu’il vienne manger dans ma main, que de rêve auquel je ne crois pas vraiment, mais c’est beau de rêver n’est - ce pas…
D’un geste de la main je remis mes cheveux en place et me remit encore une fois à marcher quand soudain un craquement de branche me fit me retourner vivement, mais il n’y avait personne derrière moi, alors qui avait bien put faire craquer cette branche ? Reprenant ma marche, j’eus l’horrible impression de me sentir épier, comme ci on me regardait, sans que je sache pourquoi. C’était horrible, je ne vous souhaite pas cette impression…
Courageusement je repris la marche vers la sortie de la forêt, mais des traces de sabots attirèrent mon attention, elles menaient vers une grande prairie ; prudemment je me dirigeais vers l’immensité blanche quand des bruits de sabots martelant le sol me tirèrent de mon émerveillement. Me retournant j’eus juste le temps de m’écarter d’un mouvement rapide, je crus un instant voir un fantôme, le fantôme d’un cheval, mais en remarquant quelques marque noires sur l’équidé je compris que je ne rêvais pas. Un cheval sauvage venait de passer tout près de moi ; si j’avais tendu la main je suis presque certaine que j’aurais pu le toucher, mais je n’aurais pas osé, et puis je n’en aurais pas eut le temps non plus car j’avais été prise par surprise.
Reprenant mon souffle, j’observais pendant un moment la direction dans laquelle la ‘’ fusée ‘’ était partie, cela devait être une belle bête puissante qui devait trainer par là, j’espère juste qu’elle n’est pas trop dangereuse, je tiens à ma vie moi…
Doucement je repris ma marche vers la sortie de la prairie, la nuit commençait à tomber, mais des bruits de pas attirèrent de nouveau mon attention, et quand je me retournais j’aperçu un cheval assez grand d’une belle robe blanche parsemée de quelques taches noires. Un splendide équidé, il était vraiment magnifique, et il était là planté devant moi à me regarder, il se tenait à bonne distance, méfiant. Doucement la bête tendit l’encolure et poussa un énième hennissement, auquel je répondis par un sourire ; l’animal gratta le sol de son antérieur gauche, puis il me regarda de nouveau. Qu’attendait - il de moi ? Je ne pouvais rien lui offrir de particulier, à moins que…
D’un mouvement lent et prudent je plongeais ma main dans la poche de ma veste espérant y trouver une friandise qui trainait. Par chance il me restait la moitié d’une pomme. Doucement je la sortis de ma poche, la montra bien à l’équidé avant de me baisser, ensuite je posais le fruit au sol et le poussa d’un geste tranquille de la main. La pomme roula un peu, mais pas assez pour atteindre le cheval, celui - ci avait les oreilles pointés en avant, il ne bougeait toujours pas, il attendait. Je n’avais rien de plus sur moi, c’était tout ce que je pouvais lui offrir, mais peux - être n’osait il pas allé jusqu’au fruit parce que j’étais là. Alors après avoir regardé une dernière fois la magnifique bête je tournais les talons et me remit à marcher vers la forêt ; une fois que je fus sortis de la prairie je me retournais une dernière fois, mais la pomme et le cheval avaient disparus…

Je ne te connais pas encore brave bête, mais je te promets que je reviendrais… Tu m’as tellement intrigué, j’aimerais tellement essayer de t’approcher, mais chaque chose en son temps… Je reviendrais…

La dernière fois que j’étais allée dans la forêt, autrement dit hier, j’y avais fait une superbe rencontre : j’avais croisé un cheval sauvage à la robe blanche comme la neige parsemé de quelques taches noires, certainement un paint horse. Un très beau spécimen, assez grand, avec une forte musculature, un cheval de rêve quoi enfin niveau physique, car pour le caractère je n’en savais rien, ou du moins pas encore, je n’avais vu la jument qu’une fois et il m’était bien entendu impossible de me faire une idée de son caractère.
Après avoir une nouvelle fois entrainé Mango Slingshot, j’avais décidé de partir comme la veille dans la forêt, puis de me diriger vers la grande prairie, mais dans un but précis aujourd’hui : revoir l’animal que j’avais croisé la veille. Avant de partir, j’avais fait quelques provisions dans mes poches : des morceaux de pommes, de petites carottes et bien sur des morceaux de sucre. Mais la quantité des friandises citées plus haut avait bien diminué car ma belle jument n’étais pas bête et avait sentit l’odeur des petites douceurs ; je lui avais donc donné un peu, bah oui faut savoir partager !

Je marchais donc dans la forêt sachant parfaitement où j’allais, la neige avait un peu fondu grâce à l’averse de cette nuit, mais il en restait tout de même encore un peu, mais par chance les températures étant positives, ce n’était pas glissant.
J’étais presque arrivé à la grande prairie, et je pouvais de nouveau voir des traces de sabots assez fraiche il me semble de l’équidé que j’avais vu hier, enfin je pense que c’était lui. Continuant sereinement sur le chemin, je ne tardais pas à entendre un hennissement, le même que hier, exactement le même. J’espérais tant revoir cette beauté naturelle…
A quelques pas de moi se trouvais un tronc d’arbre, je m’y dirigeais, poussais un peu la neige qui restait dessus avant de m’y asseoir et de me mettre à siffloter ; ainsi j’espérais attirer l’attention de la jument blanche et noire.
Un second hennissement plus aigu retentit de nouveau, puis soudain sortant de derrière les arbres je vis la jument de la veille, ses allures étaient souples et légères, son galop tellement élégant, j’avais l’impression qu’elle volait, c’était vraiment beau. Quand elle m’aperçu la belle ralentit et se planta à quelques mètres de moi, doucement elle souffla et de la fumée sortie de ses naseaux, puis la belle gratta le sol de son antérieur tout en soufflant bruyamment avant de baisser la tête pour essayer de chercher de l’herbe. Je souris, elle était vraiment belle cette jument, une vraie princesse, une déesse de la beauté…
La jument ne resta pas bien longtemps, car bientôt elle repartit au petit trot vers le fond de la prairie, mais elle ne disparut pas, car elle ne tarda pas à revenir, comme si elle attendait quelque chose de moi ; elle devait avoir sentit les friandises qui étaient cachées dans ma poche.
D’un geste lent et doux, j’ouvris ma poche et en sortit une carotte, je l’approchais en direction de la jument, celle - ci tendit le cou avant de hennir et d’avancer vers moi timidement. Une fois à 15 bons mètres de moi la belle s’arrêta et gratta de nouveau le sol à l’aide de son antérieur, elle n’approcherait pas plus et je l’avais bien compris ; alors tout en douceur je posais la carotte au sol et la fis rouler vers la jument. La belle s’approcha prudemment, tout en gardant un œil sur moi avant d’attraper le légume, puis bien vite la belle s’éloigna avant de se mettre à chercher de l’herbe.
Je la regardais faire pendant une bonne demi - heure, puis mon téléphone vibra dans ma poche, mince il n’allait pas tarder à sonner, et la jument avait déjà perçu les vibrements car la tête levée et les oreilles en avant elle me fixait d’un œil curieux. Je m’apprêtais à éteindre mon portable quand la sonnerie commença à retentir, aussitôt effrayer la jument hennis se cabra à moitié et s’enfuit au petit trot. Saleté de téléphone, la prochaine fois je le laisserais à la maison…
Tout en me levant je regardais qui m’avais déranger avec de pester sur le nom de la personne et de repartir en direction de l’écurie…

Mais ce n’est pas fini Sunshine's Powler, je reviendrais encore et encore, compte sur moi. Tout les jours je te rendrais visite pour que tu t’habitue à ma présence, et qui sait un jour peux - être que tu viendras occuper un box dans mon écurie aux côtés de Mango Slingshot…
Je suis peux – être ambitieuse, mais n’est – il pas permit de rêver… ?