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♛ noms des chevaux : Abercrombie Glitch

♛ date : 10/01/11
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♛ chevaux travaillés : Abercrombie Glitch
♛ discipline(s) travaillée(s) : Dressage
♛ météo, moral : Ciel gris, temps frais, mais pas froid. A. est indifférent.
♛ bilan de la séance :
Voilà, c'est le grand moment, je vais le travailler pour la première fois. Je l'ai déjà vu hier, en arrivant. Il faisait déjà sombre, j'étais un peu déçue. J'avançai au milieu des boxs, les chevaux sortaient leur tête pour voir qui arrivait. Je m'attendait à voir la sienne, mais ce ne fut pas le cas. Regardant les noms sur les portes, je finis bien par tomber sur le bon. Il était là, la tête dans la paille, indifférent à tout ce qui se passait. Je soupirai. Ca commençait bien. Il était vrai qu'on m'avais prévennue qu'il ne s'intérressait pas beaucoup aux gens. Tant pis, je ferai avec. Quand il daigna enfin regarder, je pus remarquer qu'il avait l'air nerveux. Enfin, non, plutôt comme si il en avait marre. Marre de quoi ? Je déposai le bac qui contenait mon matériel à côté du box puis pris le licol attaché à côté de la porte de ce dernier. Presque immédiatement, létalon releva la tête. J'entrai dans le box et n'eu aucun mal à lui passer le licol. Je le fis sortir, l'attachai. Prenant le cure-pied, j'entrepris de curer ses pieds. Il se laissa faire. Bon signe. Puis, je brossais frénétiquement son poil, maculé de terre. Quelqun avait surement dut le mettre au pré hier. La boue enlevée, je continuai le pansage, terminant par ses crins, incroyablement soyeux. Ensuite, je sortit son matériel. Une selle que j'avais trouvée dans la sellerie au dessus de laquelle avait troné une étiquette au nom de mon cheval. Le bridon qui se trouvait en dessous, était maintenant entre mes mains. J'avais récemment acheté un tapis de selle matelassé que je posai délicatement sur son dos. Il fut tout aussi calme pour le reste de l'arnachement. Je rangeai le matériel dans mon bac et laissai le tout là, près du box. Ma bombe en main, je pris l'équidé par les rènes et le dirigeai vers le manège couvert. Je préferais commencer par là, ne le connaissant pas. Il ne fit toujours aucune difficulté, ni pour le trajet, ni pour la mise en selle. D'une simple pression de jambe, il partit dans un pas rapide, soutenu. Je changai de main plusieurs fois, fis quelques transitions au trot. Ses allures fluides et souples étaient confortables. Il avait l'air concentré, se moquant du reste. Chacun de mes ordres aussi infimement donné soit-il, était éxecuté. Je m'en étonnai même. Je partit ensuite au galop, un petit galop tranquille et doux. Il continua. Il réussissait, mais au fond de moi, je savais que quelque chose n'allait pas, il semblait totalement désinterressé. Il réusissait, concentré. C'était un gagnant, mais il n'avait pas le contact facile, il ne venait pas vers les autres, il n'avait pas l'air de s'attacher à eux. C'était bizarre. La séance de dressage fut courte, mais éfficace. J'enchainai d'abord des figures simples, puis de plus en plus complexes. Il réussi tout avec brio et ce qu'il ratait, il le recommençait presque tout seul. Drole de cheval. Cela ne faisait qu'une petite demi-heure que j'étais en selle, mais je voulais aller promener aussi. J'avais remarqué en arrivant un petit coin sympa, qui avait l'air entretenu. Une ballade au pas ne serait pas de refus et j'étais sure que cela lui plairait aussi. Enfin, je croyais. Nous marchâmes, calmes, tout le long du chemin. Il n'avait pas l'air de s'interressé à ce qui l'entourait. Je dois dire que c'était assez décevant. Le trajet était plus cours que prévu et nous rentrâmes au bout de trois quart d'heure. e ramenant près de son box, il n'adressa pas un regard à ses voisins de box. Il serait pas un peu associal sur les bords, ce cheval ? Je le dessellai, mais quand je voulu partir, il montra des signes d'énervement. Je ne compris pas tout de suite et allai ranger le matériel. Ce n'est qu'une fois à la sellerie que je me rappellai qu'on m'avait dit qu'il ne supportait pas être au box. Je revins donc près de lui et le pris en licol. Je le caressai, lui parlai, il ne réagit pas, tendant un peu l'oreille, mais sans plus. De plus en plus décevant.. Je finis par sortir et le lachai dans le pré. J'allai ranger la longe, lui ayant laissé le licol. Puis je quittai l'écurie.

♛ date : 11/01/11
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♛ chevaux travaillés : Abercrombie Glitch
♛ discipline(s) travaillée(s) : Ethologie
♛ météo, moral : Il fait plus beau qu'hier, Aberc. est calme.
♛ bilan de la séance :
Hier, Aberc n'avait pas l'air très enthousiaste. En arrivant dans son box, je pus voir qu'aujourd'hui non plus. Il me regarda d'un air indifférent. Aujourd'hui, je ne voulais pas monter à cheval. Deux jours auparavent, j'avais trouvé dans une une boutique d'artisanat un superbe licol en cuir, décoré avec délicatesse. La loge avait été offerte et le tout était rembouré d'une matière - je ne savais pas laquelle - douce et moelleuse. Parfait, donc, pour lui laisser pendant toute la séance sans que cela le gène. Heureusement, hier, il ne s'était pas trop sali au pré et un pansage rapide suffit à le rendre propre. Je m'étais dite, le matin même en me levant qu'une séance d'éthologie lui ferait le plus grand bien. Lui mettant le licol, je démellai une dernière fois sa crinière. Nous nous dirigeâmes dehors. Le temps avait l'air plus clément qu'hier et je préferai travailler dehors. Je commençai la séance en le lachant dans la piste, où je comptai travailler. Il marcha à pas mesurés jusqu'au milieu puis s'rreta avant de me regarder. Je claquai gentiment de la langue, il partit d'un petit trot tranquille, comme quand je l'avais laché au pré. Cela ne dura pas longtemps et il revint s'arreter à l'autre bout de la piste. Je m'approchai, il resta indifférent. Je m'efforçait de tisser des liens avec ce cheval, mais ce n'était pas gagné. Je continuai de marcher vers lui, lentement. Quelque heures auparavant, j'avais lu quelques astuces pour initier son équidé à cette nouvelle méthode de travail. Je commençai par ma préféré, celle qui me semblait la plus simple. Enfin à côté de lui, je lui mis la longe et le fit marcher. Il me suivit. Je changai de main et continuai. Puis, je passai au trot. Et il continua, suivant moi...ou la longe. C'était ça le problème, je ne pouvait savoir si il me suivait vraiment ou pas. Je détachai donc la corde après être repassée au pas, le tenant juste par la boucle métallique tronant sous sa bouche. Il me suivit encore. Les problèmes survinrent lorsque je lachai tout. Il me regarda avancer, sans y preter trop attention. Je recommençai plsuieurs fois puis décidai de changer d'exercices, je ne voulais pas qu'il se lasse. Je ne pouvais pas avancer beaucoup, l'exercice précédant était le plus simple et le plus important. Je tentai les sept jeu de Pat Parelli, il les réalisa avec une certaine réserve. Comme si il n'en comprenanit pas l'intéret. Je décidai d'interompre la scéance d'une petite ballade en main. Contrairement à hier, il releva la tête quand nous sortîmes de la piste, l'air légerment intérresé. Nous fîmes le même tour qu'hier, mais je marchais à côté. Je le carressai souvent et nous nous arretâmes plusieurs fois pour brouter. Il avait l'air d'apprécier, enfin, je supposais. Revenu à la piste, je réassayai le premier exercice. En détachant la corde, il me suivi. Je me dépéchai, juste assez pour qu'il passe au trot et c'est ce qu'il fit. Ensuite, j'essayai de tourner, il me regarda d'abord m'éloigner puis d'un appel de langue je le convainquis de venir. Il me suivit. Mais au bout d'un moment, il en avait surement marre, il changea de direction. J'eu beau essayer de le faire "me suivre" (c'est pas français, je sais), mais il ne voulu pas entendre plus. Je le caressai encore puis le ramenai à son box. En rentrant, j'avais l'impression d'avoir réussi quelque chose. Pas grand chose, mais un début tout de même. ♥

♛ date : 12/01/11
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♛ chevaux travaillés : Abercrombie Glitch
♛ discipline(s) travaillée(s) : Ethologie
♛ météo, moral : Il pleut sans arret, mais il ne fait pas trop froid. Aberc. est un peu énervé
♛ bilan de la séance :

» Il était plutôt tard dans l'après-midi. Cinq heures, peut-être. Abercrombie, contrairement à d'habitude, semblait énervé. Je résolu vite la question en me rappelant qu'il n'aimait pas rester au box. Aujourd'hui, j'avais décidé de refaire une séance d'éthologie. Il paraissait que les chevaux étaient plus intéressés lorsqu'ils développaient une véritable relation avec leur cavalier. Je lui passai donc un coup de brosse. Je lui ferai un bon pansage après. Je lui passai simplement le bridon, un simple mors. Avec ce temps, nous n'avions pas trop le choix, c'est vers le manège couvert que nous nous dirigeâmes. Comme hier, je le lâchai, après avoir décrochai les rênes pour ne pas qu'il trébuche dedans. Il eut l'air de comprendre un peu mieux l'utilité de la chose et se défoula un ou deux tour. Je marchai ensuite vers lui. Il repassa au pas. J'avançai tout près et le caressai. Je recommençai l'exercice de la veille. Je fis un tour avec lui, en le tenant par les rênes. Il parut se rappeler. Je passai donc à l'étape suivante, le lâcher complètement, il réussi de nouveau avec brio. Je lui enlevai les rênes et les posai sur la barrière de la piste, de façon à ce qu'elles ne tombent pas dans le sable. M'armant du stick que j'avais emporté, je revins près de l'étalon. Sa robe palomino donnait un aspect mystérieux au New Forest avec la lumière sombre qui émanait de dehors. Comme je m'approchai de lui, il recula. Je m'arrêtai et il me regarda de là où il était, méfiant. Je n'eu pas de mal à comprendre que c'était le stick dont il avait peur. Pourtant, il ne différait pas vraiment des badines qu'on utilisait en dressage. Bizarre. Enfin. Je déposai délicatement le stick au sol et vint près de mon cheval, légèrement secoué. Je le pris par la bride et le caressai. Il sembla se calmer. Le tenant d'une main sure, j'avançai d'un pas décidé jusqu'à l'objet abandonné au sol. Il refusa d'abord d'avancer, mais j'ignorai la rébellion. Il accepta d'avancer. Il n'y avait que quelques pas de distance, mais ils étaient décisifs. Ravalant mes appréhensions, je pris fermement la bride. Il approcha sa tête du stick et le toucha de son nez. Cela ne sembla pas poser plus de problème. Tout doucement, je me penchai pour le ramasser. Aberc. eu un petit recul, mais je ne m'arrêtai pas. Je commençai à lui caressai les jambes, puis le corps. Passé les premières secondes où il frissonna, il se laissa faire et fit preuve de beaucoup de sang froid. Je le félicitai longuement. Je le fis courir quelques minutes pour travailler ses muscles. Une fois qu'il commença à souffler, je l'arrêtai. Le bruit des gouttelettes sur le manège avait cessé, j'en déduisis qu'il ne pleuvait plus. C'était le bon moment pour sortir un peu. Je remis les rênes, vérifiai que mon GSM était chargé. On ne savait pas ce qu'il pouvait arriver, surtout avec le terrain glissant. En passant devant les écuries, je pris un plan après avoir décidé de mon itinéraire. À cru sur Aberc, je savourai chacune de ses délicieuses foulées. Il était assez confortable. Quand nous arrivâmes à la moitié de la ballade, les premières gouttes tombèrent. Rafraichissantes, certes, mais gênantes tout autant, de plus, je n'avais pas pris de veste. Je passai donc au trot et nous rentrâmes rapidement. Sans même prendre la peine de descendre, nous passâmes les portes des stalles sous la pluie qui ne cessait. Je rentrai l'étalon dans son box et lui mit une couverture séchante. Je m'occupai ensuite du bridon, trempé lui aussi. Pour finir, je rentrai pour me changer. Cela fait je repassai voir si mon new Forest se portait bien. Déjà presque sec, il s'abreuvait tranquillement. Je ne pus résister à l'envie de lui donner une petite friandise puis repartie rassérénée.

♛ date : 13/01/11
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♛ chevaux travaillés : Abercrombie Glitch
♛ discipline(s) travaillée(s) : Dressage
♛ météo, moral : Il a beaucoup plu dans la journée, Ab. est insupportable.
♛ bilan de la séance :
Tandis que je me dirigeai vers le box de mon étalon, je remarquai d'autres cavaliers. Les saluant d'un simple signe de tête, je me fis la réflexion que c'était la première fois que je n'était pas seule. Aujourd'hui, j'avais prévu un pansage complet pour le palomino, puis une scéance de dressage. J'hésitais encore quand à aller un peu dehors, mais je savais malgré tout que je n'y manquerais pas, y tenant trop. Je commençais à prednre l'habitude et lui aussi, car pour la première fois, il avait l'air de m'attendre. Cette satisfaction ne dura pas longtemps. £a peine rentrée dans le box, il recula et refusa de se laisser faire. Je dus m'y reprendre à plusieurs reprises pour réussir à lui mettre le licol. Pfff. Ces humeurs changantes étaient plus qu'insuportables. Cela fait, je l'attachai devant son box et pendant une demi-heure, le brossai soigneusement. Quand j'eus terminé, j'en profitai pour lui tresser les crions. Autant n profiter, il y aurais surement d'autres cavaliers dans le manège et l'entier ne manquerait ainsi pas d'attirer les regards. Il avait beaucoup aimé les scéances d'éthologie et regretterait surement de ne pas les continuer aujourd'hui, mais de toute façon, je ne pouvais pas le faire avec d'autres personnes sur la piste. Très vite, il me fis sentir son énervement. Il refusa la selle, puis bougea la tête pour que je ne puissse pas mettre le bridon. Au bout de dix minutes de combat acharné, il était arnacher =D D'un pas sure et décidé, je l'emmenai vers le batiment en béton qui abritait la piste intérieur. À l'instar de mes soupçons, il y avait bien d'autres personnes à l'intérieur. Des débutants comme des confrméas. Ils semblaient s'etre passé le mot, et heuresemnt or mo, car aucun n'avait pté pour de l'obstacle. Amenant A.G. au centre de la iste, je mis le pied à l'étrier. Tout en douceur, je m'assis sur la selle. Il avança de quelque pas, comme si lavait peur, ou mal. Je me promis de faire un petit check-up chez l'ostéopathe. Comme il ne s'étendit pas sur le sujet, je commençai l'échauffement. Tout en le faisant trotter ^puis galoper calmement, je guettai les autres cavaliers. Les uns réalisaient des prouesses avec de simples poneys que j'avais bakboulés par des débutants tandis que d'autres, à l'inverse des premiers embroulliaient leur chevaux par des ordres contradictoires. Je commençai vraiment à travailler en prenant une serpentine à quatre boucles. Cela sembla couler de source. Je recommençai et cela parut énerver le palomino qui réalisa la figure avec justesse, mais énervement, peut-être un peu moins délicatement, aussi. Me prenant au jeu, j'augmentai la difficulté. Je lui demandai une épaule en-dedans. Il effectua, mais clairement, la souplesse n'était pas son fort. Je notai de la travailler plus souvent. Malgré cela ses mouvements restaient gracieux. Il dansait plus qu'il trottait. Evolant au gré des dernières gouttes tombants du toit. J'en oubliai les autres. Continuant exercices de souplesse sur exercices de souplesse, veillant bien à ne pas répéter plus de deux fois le même, l'heure que j'avais prévue passa vite, très vite. Cette fois, j'avais pensé à prendre une veste pour sortir et j'en fus bien contente quand je vus qu'il s'était remis à pleuviner. En regardant la carte, la veille, j'avais repéré un endroit en hauteur, qui devait être relativment sec. D'un pas lent nous nous y dirigeâmes. Je ne m'étais pas trompées, le chemin était recouvert de sable, à peine trempé. Certe, quelques flaques d'eau brunâtre commençaient à se former, mais le tout restait praticable. Le poussant d'abord au trot, j'évaluai le terrain. Quand nous arrivâmes devant un longue ligne droite et sans pente, je ne pus résister à faire un petit galop. Abercrombie se lança, aussi heureux que moi. Pour une fois qu'il ne ralait pas aujourd'hui. Cette journée se termina sans encombres, je rentrai l'équidé au box après un petit pansage, presque pret pour le lendemain.

♛ date : 15/01/11
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♛ chevaux travaillés : Abercrombie Glitch
♛ discipline(s) travaillée(s) : Ethologie
♛ météo, moral : Il fait assez lourd, le temps est gris. Un après-midi hivernal, quoi.
♛ bilan de la séance :

Hier, je l'ai juste mis au pré, alors aujourd'hui, c'et une petite remise en forme qui l'attent. Enfin, pas vraiment, mais bon. Pour commencer sa semaine du bon pied, (Haha, la petite finte... du bon pied, donc pas au contre galop *c'est bon, je me tais*) ethologie. Encore ? Eh oui. On compte devenir champions ! Au soir, la veille, j'avais passé une heure à récurer la boue qui se trouvait sur son corps. Donc ce matin, il était propre. Après avoir curer ses pieds, je lui mis sa bride, sans les rènes et pris la selle, les rènes et le stick de l'autre bras, ainsi que la bombe sur ma tête. Comme tout les jours, la sortie était au programme. D'humeur plutôt joyeuse, je contaminai Abercrombie qui me suivit en piste de bonne volontée. Je ne le lachai pas, aujourd'hui, ayant prévu un exercice un peu plus "physique". Près des barres d'obstacle, du matériel à disposition des cavaliers était entreposé. Un cerceau me tapa dans l'oeil et une idée germa dans ma tête. J'allai prendre ce dernier et le plaçai au milieu de la piste. J'enlevai finalement la bride pour un licol et rangeai le premier près du matériel de l'étalon. Une longue longe dans la main, je le longai quelque tours. Puis j'enlevai la longe et mimai les gestes, comme si je l'avais toujours. L'étalon ne comprit pas tout de suite et je dus remettre la longe une fois. Quand il eut compris, je l'arretai, le fis accelerer. Puis, chatouillant ces postérieurs, je le fis repartir. Il avança un peu puis, une fois derrière mon dos, je l'entendis se stoper. Sans me retourner, j'agitai le stick au sol, il redémarra. Ses cercles ne ressemblaient pas à la forme géométrique, mais je passai l'éponge là-dessus. Quand il montra des signes d'impatiences, j'arretai. J'allai reposer le cerceau, d'abord d'un pas hésitant, puis plus sure, il vint voir derrière mon épaule ce que je farfouillais dans l'amas de matériel. Ce geste, pourtant anodin, ma toucha. Je me relevai lentement et carressai son museau. Il faudra d'ailleurs que je lui apprenne "pas bouger". J'attrapai cinq cônes que j'installai tel une longue ligne. L'incitant à me suivre, je fis un, puis deux tours de piste, au pas puis au trot. Ensuite, je passai entre les cônes, en zigzag. Je ne voulais ni me retourner, ni m'arreter avant la fin du slalom pour ne pas le déstabiliser, mais en regardant derrière moi, je pus voir qu'il marchait tranquillement, à cinquante centimètres de la rangée de cône. Je revins en le tenant gentillement par le licol, puis de nouveau sans le tenir. Comme il ne comprenait toujours pas, je renouvlai l'opération une fois, puis deux et enfin, parvins à mes fins. Je terminai la scéance en recommençant le premier exercice. Il réussi avec brio. Tentant le diable, je le fis accelerer, mais c'est sans problème qu'il continua le tour au galop. Après quelques transitions, arrets et demi-tours, je décidai que nous en avions finit pour aujourd'hui. Cette fois, la sortie était prévue dans un petit sentier, tranquille, en dessous des arbres, certes morts à cette saison. Je lui mit son arnachement, et allai rechercher son tapis, que j'avais oublié. Le chemin était magnifique. La fine couche de gel qui s'y était déposé cette nuit donnait des reflets bleus à tous les végétaux encore debouts du sentier. Heureusement, ce n'était pas le cas du sol terreux et nous pûmes nous régaler d'un petit galop pendant un bon quart de la ballade, qui se termina fort bien. Epuisés mais heureux, nous regagnâmes nos maisons respectives. Lui son box et moi ma chambre, plus précisément ma douche.

♛ date : 16/01/11
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♛ chevaux travaillés : Abercrombie Glitch
♛ discipline(s) travaillée(s) : Ethologie, encore.
♛ météo, moral : Comme d'hab.
♛ bilan de la séance :

Encore une journée ennuyante. Pff. Les cours sont longs, la journée n'en fini pas. Maintenant que je suis rentrée et que j'ai fais mes devoirs, je peux bien me permettre un peu d'équitation. D'un pas fatigué par ma journée, j'allai jusqu'au box de l'étalon. Il n'avait pas l'air super joyeux, ni super fatigué. Normal. Plus les jours passaient plus je remarquais qu'il n'aimait pas rester au box. Malgré les sortie cotidiennes, il détestait être enfermé. Il fut donc un peu plus motivé une fois en dehors du batiment. Le pansage laborieux que je venais de lui faire rendait son poil brillant. Juste munie d'un licol, d'une longe et d'une chambrière, nous gagnâmes la piste. Une fois de plus, nous étions seuls. Aujourd'hui, j'avais décidé de le monter, tout en adoptant des techniques éthologiques. Je le fis d'abord s'échauffer, comme je lui avait apris, sans se rapprocher, sans longe. Il s'éxecuta avec brio. Contente de lui, je lui donnai une friandise puis apportai le marche pied. Je lui mis d'abord la longe, accrochée aux montant du licol (sais pas si ça se dit). Il fut un peu surpris de cet enchevetrement et me donna quelques coup-de-cul. Inévitablement, je finis par épouser le sol, en beauté. Pas le moins du monde découragé, je retournai le chercher. Il s'éloigna d'abord de moi, toujours secoué, mais il finit par revenir, hésitant. Je le calmai puis le fit marcher un petit peu. Ensuite, je revins au marche pied. Il me regarda, inquiet. Tout en le rassurant, je m'assis sur son dos. Il effectua un petit écart quand je repris les pseudo-rènes, mais je restai en place. Je lui donnai un léger coup de talon et il avança d'un pas. Je le carressai. Je ne comprenait pas très bien pourquoi il était temps réticent, mais j'ignorai ce détail et fit comme si de rien était. Je lui donnai une autre impulsion, il se mit au pas. Il ne comprenait pas très bien tout ce que je lui disait avec ce nouvel équipement, mais j'utilisais beaucoup plus mon assiète et il finit par le comprendre. Après quelques tours de pistes, j'enlevai la longe, sans descendre. Il secoua un peu la tête mais resta calme. Je lui redonnai une petite impulsion et il continua à avancer au pas. Tourner, ce n'était pas encore ça, mais c'était déjà bien. Je descendis et le félicitai. Lui laissant simplement le licol, je refermai la piste et allai rechercher une bride. Je lui mis et nous partîmes tranquillement, à cru. La ballade fut brève. Je chutai une fois (encore une fois, décidémment.) Mais c'était sans gravité et le new-forest m'attendit, gentillement. Touché par ce nouvel attachement, je le carressai longement avant de remonter, non sans mal. Nous rentrâmes, légerment secoué, mais sans autre problèmes. En arrivant, je lui curai rapidement les sabots, rangeai ses affaires puis le pris avec un licol léger, pour le mettre au pré. Il ne pleuverait pas, normalement. J'espérais qu'il ne serait pas plein de boue. Une fois laché, je me rappelai qu'il avait une couverture, allai lachercher. Heureusement, il ne s'était pas encore roulé quand je revins et se laissa faire. Ouf.

♛ date : 17/01/11
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♛ chevaux travaillés : Abercrombie Glitch
♛ discipline(s) travaillée(s) : Ethologie
♛ météo, moral : Calme.
♛ bilan de la séance : Si c'est pas encore màjer, je le ferai demain...

♛ date : 18/01/11
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♛ chevaux travaillés : Abercrombie Glitch
♛ discipline(s) travaillée(s) : Dressage
♛ météo, moral : Concentré
♛ bilan de la séance :

Maintenant, tout allait de plus en plus vite, le brosser avant la séance, à condition que je le rebrosse après, mettre son harnachement, ranger le matériel, le décider à travailler. Bref, en dix minutes à peine, s’il n'était pas plein de crasse, j'étais prête. Sauf aujourd’hui. Il avait passé la nuit au pré et de grandes taches de boue maculaient sa robe dorée. Cela faisait maintenant une demi-heure que j'essayais en vain de faire partir la couleur brunâtre de son corps. Lui, heureux d'être débarrassé de ce qui le grattait depuis la veille, se laissait faire en poussant de longs soupirs de soulagement. Il me fallut une demi-heure de plus pour qu'il soit parfaitement propre. Je voulais faire un cours d'éthologie aujourd'hui, mais monté. Ne voulant pas qu'il se croit débarrassé de l'usage de la selle, aujourd'hui ce serait de l'éthologie montée. Je ne savais pas si cela se disait, mais bon, j'avais mon idée en tête et têtue comme j'étais, je ne risquais pas de la changer. Arrivé en piste, je vis qu'une autre cavalière montait déjà. Faisant passer à son cheval des barres qui semblaient énormes. Je devais avoir des yeux ronds, mais qu'importe. Dansant sur la piste comme deux patineurs professionnels qui glisseraient sur la glace immaculée. Ils passaient et repassaient, bien au-dessus de tout. Un moment, j'eu l'impression qu'elle me fusillait du regard, tout en montant sur Abercrombie, je commençai à l'échauffer en me demandant comment je pourrais travailler à l'éthologie ou même au dressage ainsi. J'attendis qu'elle repasse au pas, pour faire souffler son cheval et je m'approchai d'elle.

« Heu... Excuse-moi, tu compte monter encore longtemps ? Enfin, m'embrouillais-je, c'est juste pour savoir ce que je vais faire... Mais..»

Je rendis les armes, priant pour qu'elle ne le prenne pas mal. Heureusement, elle se contenta de me dire qu'elle venait d'arriver, mais que dans une demi-heure elle aurait finit. L'obsta1cle, ce n’était vraiment pas le truc de mon étalon, mais pourquoi pas essayer, pour une fois. J'allai prévenir la cavalière de la situation et lui dire que je mettrai mes barres à côté des siennes, pour ne pas la gêner. Heureusement, la piste n'était pas trop petite et je n'eu aucun mal à aller placer la barre que j'étais allé chercher. Je descendis de cheval et chuchotai à l'oreille du new Forest de ne pas bouger. Il m'attendit sagement. La jeune fille blonde eut l'air impressionnée. C'est vrai que son cheval n'avait pas l'air très calme. Intérieurement, j'en éprouvai une grande satisfaction.
Le premier passage sur la barre que j'avais posée au sol ne posa aucun problème. On m'avait pourtant dit que ce cheval ne passait pas une seule barre. Pff. Il n'eut même l'air de s'en rendre compte. Je mis ensuite la barre sur les chevalets (c'est comme ça qu'on les appelle, non ?). C'est là que les ennuis commencèrent. Je ne m'attendais pas à cela. Il avança tranquillement jusqu'à ce qu'il voie les barres. IL marqua une certaine hésitation, sans lui laisser le temps de se décider, je lui donnai une légère impulsion pour qu'il continue. Ce qu'il fit, jusqu'à l'obstacle. D'abord, il s'arrêta net. Puis, il recula. Ne voulant pas céder et lui montrer qu'il pouvait faire ce qu'il voulait, je lui redonnai un coup de talon, un peu plus pressant, cependant. Alors, il se cabra. Je me jetai en avant. J'avais déjà eu à faire à ce genre de situation et c'était devenu un réflex pour moi. J'attendis qu'il redescende, secouée. Cela fait, je descendis de cheval. Le prenant par les rênes, je l'amenai jusqu'aux barres, l'obstacle n'était vraiment pas haut, 30 cm tout au plus. Je passai par dessus à pied. Fixant la chose avec des yeux affolé, il resta de l'autre côté. Je revins, repassai. Cela ne changea rien. Je passai plus d'une minute entière à le rassurer, il finit par passer. Je recommençai dans l'autre sens. Il hésita, mais un petit encouragement le décida. Ensuite, je remontai dessus. Passant au dessus de l'obstacle sans problème, je passai cinq six fois, à différentes vitesse (mais toujours au pas) quand il fut serein, je tentai le trot. Bon, ce n’était pas trop ça, mais il passa. Je sentis un grand soulagement. Essoufflée mais heureuse, je le fis passer une ou deux fois avant d'augmenter les barres. Il hésita, refusa une fois, mais le poussant, je le mis devant les barres, au trot, et il n'eut d'autres choix que de sauter. (Encore, oui) Je revins, tous se passa bien. J'étais fière. Fière de moi, de lui, de nous. Je lançai un bref au revoir à l'autre cavalière et nous sortîmes de la piste. La ballade fut, brève, tant j'étais fatiguée. Sur un chemin que nous avions déjà emprunté et au pas. Je rentrai crevée, lui aussi. Cette fois, il ne refusa pas de rester au box, après avoir eu sa couverture séchante.